Love etc.

Love etc.

Je vous aime

 

Je vous aime

 

Je vous aime. Film français de Claude Berri. Comédie dramatique. 1980.

 

L’histoire : Alice, une femme de trente-cinq ans, gagne sa vie en écrivant des paroles de chansons. Elle vient de s’éprendre de Claude, un jeune libraire, veuf et père d’un petit garçon.

 

L’avis du magazine télé : Voilà un beau portrait de femme libre et indépendante. Catherine Deneuve y prête toute sa sensibilité.

 

Alors, et moi, qu’est ce que j’en dis ?

 

Ben, d’abord Alice (Catherine Deneuve) aime Simon (Serge Gainsbourg). Elle a déjà un fils qui s’appelle Jérôme. Elle tombe enceinte de Simon.

     Simon : J’ai toujours voulu avoir une ptite fille…

     Alice : Une autre fois…

Alice avorte. Simon chante : « la fautive, c’est toi. Tu m’as possédé. Tu m’auras pas deux fois »…

 

Puis Alice aime Patrick (Gérard Depardieu).

     Patrick : Mademoiselle, je ne vous connais pas depuis longtemps mais j’aimerai(s) un enfant de vous…

     Alice : Vous êtes sûr ?

     Patrick : Absolument.

 

Ensemble, ils conçoivent donc la ptite Sophia… Quelques mois plus tard :

     Patrick : Pourquoi tu veux pas ? Enfin, écoute-moi… Une fois tous les deux mois, ça me va pas… Je vais te prendre de force… Alice… Non, mais je t’aime tu comprends… J’ai envie de toi, j’ai envie d’être en toi… t’entends ? Pourquoi ?

     Alice : Pourquoi quoi ?

     Patrick : Pourquoi tu veux plus ? Bon, alors c’est fini entre nous ?

     Alice : Physiquement, oui…

     Patrick : Hein ?? Mais alors, qu’est-ce qui reste ?

     Alice : (…)

     Patrick : Dis donc, ça fait combien de temps ?

     Alice : (…)

     Patrick : Mais alors, t’es pas normale ?

     Alice : C’est possible…

     Patrick : Non, mais, je sais, j’aurais jamais du te faire cet enfant… C’est de ma faute…

 

Plus tard, Patrick demandera à Alice si elle l’a vraiment aimé…

     Alice : Mais oui je t’ai aimé. C’est de toi que je voulais un enfant…

     Patrick : Oui, c’est moi qui te l’ai demandé…

 

Ensuite Alice aime Julien (Jean-Louis Trintignant). Son fils Jérôme s’attache à cet homme. Tant et si bien que lorsqu’elle dit à Julien que c’est fini, qu’elle ne l’aime plus, Jérôme lui en veut… Elle lui écrit une lettre :

     « Jérôme, je sais que tu es en colère contre moi… Je n’arrive pas à faire ma vie en une seule fois et je suis la première à en souffrir »…

 

Alice dit à Julien, lorsqu’elle le rencontre :

     Alice : Je ne suis pas très optimiste vous savez… Je crois que parfois on est fait pour quelqu’un d’une façon fulgurante, et lorsqu’on le rencontre tout est bien, tout est évident… Malheureusement, ça ne dure pas… Alors, si un jour je sens que c’est fini, ou si c’est vous qui le sentez, faudra se le dire…

     Julien : On va pas commencer à penser à la fin…

 

Et à la fin, Alice dit à Julien que l’amour, elle a besoin d’y penser, elle a besoin d’incertitudes, elle ne peut pas aimer tous les jours à la même heure… Elle préfère souffrir, faire mal…

     Julien dit à Alice : « J’aurais préféré ne jamais t’avoir rencontrée… Tu finiras seule Alice »…

 

Enfin, Alice aime Claude (Alain Souchon). Elle a quitté Julien pour lui. Une fois avec Claude, elle retourne vers Julien. Pour lui offrir son amitié.

     Julien : Elle est très importante pour moi ton amitié.

     Alice : l’amitié, c’est encore ce qu’il y a de mieux en moi…

 

Elle revient vers Claude, avec qui elle vit.

     Claude : J’ai réfléchi en t’attendant. Je crois qu’il vaut mieux qu’on se sépare.

     Alice : Je suis d’accord.

     Claude : T’es faite pour vivre toute seule, avoir des aventures, comme ça, mais pas pour être avec quelqu’un…

     Alice : J’suis d’accord… Mais je te rappelle quand même une chose : c’est toi qui a voulu qu’on vive ensemble      

     Claude : Oui, j’ai besoin de vivre avec la femme que j’aime. Au début, on peut se contenter de se voir deux fois par semaine, à l’hôtel… Mais y’a pas que le début…

     Alice : Non… Y’a la fin aussi…

     Claude : Et entre les deux ?

     Alice : On repense au début, on attend que ça finisse…

     Claude : Tu vas pas attendre longtemps…

     Alice : J’aime bien que tu cries pas… C’est quelque chose que je supporte plus ça, les cris…

 

Le lendemain. Claude part. Alice reste sur son chemin. Elle tourne les talons. Se remet à marcher…

Sans se retourner… Arrêt sur image.



11/05/2011
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