Love etc.

Love etc.

Mon histoire d'O...

Un message vient de s’afficher sur son portable. Son expéditeur ?

Lui. Après des semaines de silence…

 

                                               - Tes messages me manquent…

 

Et moi, tu sais ce qui me manque ?

Ta langue qui me fouille. 

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Tu m’as demandé de te dire ce que j’aime…

 

J’aime tes caresses, celles avec tes mains, celles avec ta bouche, celles avec ta langue donc…

 

J’aime ta façon de me faire l’amour, mélange de tendresse et de douceur, et qui sait ?, d’une violence en latence…

 

Me manque aussi cette complicité qui n’est pas possible sans sentiments. Tout ça pour dire que je ne vois pas en toi uniquement un partenaire sexuel, au cas où tu en douterais, et j’espère ne pas être seulement ça pour toi, parce que moi j’en doute, malgré tout…

 

Complicité donc, celle qui permet de laisser libre court à ses pensées les plus folles… Sans avoir peur du jugement de l’autre, sans craindre son regard. Comme tu le sais, je n’ai aimé qu’une seule fois jusque-là. J’ai tout appris avec lui, depuis cette première nuit sur une plage de Corse, un Vendredi 13, de l’année 1993, une date idéale pour perdre sa virginité ! Tout, c’est-à-dire faire l’amour sans retenue, en explorant toutes les facettes de notre imagination. Passage en revue de tous nos fantasmes, pas tous réalisables, pas tous réalisés non plus, puisqu’entre-temps on s’est séparés…

 

J’ai essayé de continuer seule. Découverte du plaisir en solitaire qui n’a rimé à pas grand-chose parce que j’ai trop besoin d’appartenir à quelqu’un - tout en restant libre... Oui je sais, c’est contradictoire.

 

Prendre plaisir donc, on en fait vite le tour, alors que lorsqu’on en donne autant que l’on en reçoit, non seulement c’est dix mille fois plus fort, mais en plus cela permet un avant-goût d’éternité… Même si l’on sait qu’amour rime rarement avec toujours… On s’en fout, l’essentiel c’est d’y croire ne serait-ce qu’un instant.

 

Bon, je me suis perdue en cours de route, c’est toujours la même chose, dans ma tête c’est très clair et puis une fois devant la page blanche, c’est le bordel, que je tâche de réorganiser !!

 

Ce qui me manque aussi c’est de pouvoir faire confiance totalement. Une confiance aveugle.

J’ai du mal...

 

Je continue avec ce que j’aime…

 

J’aime voir dans les yeux d’un homme qu’il a envie de moi. Cela me rassure je suppose.

 

J’ai aimé me retrouver entièrement nue sur le divan d’un inconnu en quête de modèles à dessiner. L’impression de dépasser mes limites, tu sais celles que l’on se fixe tout seul…

 

J’ai aimé retourner chez ce dessinateur amateur (et mateur à ses heures) et coucher avec lui alors qu’il ne m’attirait pas.

 

J’aimerais faire l’amour avec une femme. En présence d’un homme ou bien seule à seule.

 

J’aimerais me retrouver dans les bras de deux hommes, quatre bras au total donc, qui ne seraient pas de trop pour combler cet énorme besoin d’amour…

 

J’aimerais regarder un couple faire l’amour, et au besoin faire le lien entre un homme et une femme qui se seraient peu à peu éloignés l’un de l’autre. Les aider à se redécouvrir, à faire renaître leur désir…

 

J’adore regarder des films dits de charme. Bon, c’est vrai, le porno ne me laisse pas indifférente, mais je préfère, de loin, le désir que l’on suscite plutôt qu’un sexe qu’on excite. Question de subtilité…

 

J’adore me coucher la journée, surtout l’été, et me laisser aller à toutes sortes de rêveries érotiques, et pour le moins "coquines", pour reprendre ton terme. En plus, penser que pendant ce temps-là, y’en a qui sont enfermés dans des bureaux !

 

Et puis j’aime lire - et j’essaie d’écrire - des nouvelles érotiques...



09/05/2011
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